Après bientôt quatre années de mise en œuvre, cet atelier de capitalisation constitue une étape importante du cycle du projet pour apprécier les résultats obtenus, identifier les bonnes pratiques, les leçons tirées, et surtout les enseignements afin de mieux préparer la deuxième phase du Fonds Genre Sahel.
L’importance de la capitalisation
L’exercice de capitalisation est d’autant plus important qu’il intervient après une évaluation à mi-parcours. Cette étape vise à documenter les expériences, les choix opérationnels et stratégiques, tout en consolidant les acquis et en préparant une éventuelle extension des initiatives réussies. L’objectif est de nourrir la formulation d’une seconde phase du projet, intégrant les enseignements tirés de la phase pilote.
Les objectifs de l’atelier
Pour le Fonds Genre Sahel (FGS), l’exercice de capitalisation, qui a rassemblé 34 participant.e.s, avait pour objectifs :
- Réfléchir collectivement aux leçons apprises de la phase pilote du FGS afin d’améliorer la poursuite du projet ;
- Valoriser ce qui a été fait par les équipes et partenaires de mise en œuvre ;
- Retracer le déroulement du projet et les enseignements tirés afin de garder une trace écrite pour Expertise France et les futurs projets ;
- Tirer des leçons de la collaboration entre le FGS et les organisations de la société civile (OSC) pour assurer sa continuité ou l’améliorer.
Un atelier collaboratif et une journée évènementielle
Trois jours durant, du 14 au 16 mai, les points focaux capitalisation, genre, finance et les représentants des 21 OSC soutenues par le Fonds Genre Sahel (FGS), accompagnés par l’équipe opérationnelle du projet et son partenaire financier, l’Agence française de développement (AFD), se sont engagés dans un exercice de capitalisation de la phase pilote du projet qui arrive à terme en fin décembre 2024.
Les participantes et participants, à travers leurs réflexions individuelles et en groupe ont partagé leurs expériences. Ils ont aussi pris du recul pour questionner leurs pratiques, sous l’angle de regards critiques et croisés sur les approches, les processus initiés et les actions développées. De plus, ils ont aussi analysé les partenariats mobilisés dans la mise en œuvre de leurs initiatives visant la réduction des inégalités femmes-hommes dans le but de mieux déployer leurs savoirs, leurs savoir-faire et leur savoirs-être pour davantage les valoriser dans leurs actions de développement.
La journée événementielle du 17 mai 2024 a permis de rendre compte de cette expérience partagée qui est le fruit des contributions de toutes les parties prenantes : bailleur, opérateur de mise en œuvre, équipe opérationnelle, partenaires de mise en œuvre sur le terrain, femmes et hommes des localités et régions d’intervention. Forts de leur engagement et de leur volonté politique à soutenir l’égalité femmes – hommes dans tous les domaines et à tous les niveaux, ils ont « regardé dans le même viseur » dans l’optique d’implémenter une meilleure justice sociale et un développent durable où les femmes ont leur place.
Accéder au document de restitution : Atelier de capitalisation, mai 2024 : restitution
Cette activité a non seulement réuni les participants de l’atelier collaboratif, mais aussi des partenaires institutionnels, comme le ministère de l’Action sociale, de l’Enfant et de la Famille (MASEF) qui a présidé avec l’ambassade de France en Mauritanie la journée évènementielle. Étaient également présents, l’AFD et Expertise France, les autorités locales des communes d’intervention des initiatives mises en œuvre en Mauritanie (Boghé, Dar El Avia et Elmina ), des partenaires techniques et financiers, des agences des Nations unies, des ONG nationales et internationales, des bénéficiaires finaux des interventions sur le terrain, des chef.f.es de projets d’Expertise France en Mauritanie, ainsi que la presse nationale.
Cette demi-journée a permis de présenter les résultats de la capitalisation, d’échanger avec les partenaires, et de restituer à chaud les réflexions de la phase pilote.
