Au Tchad, l’initiative du PILC œuvre pour l’autonomisation des femmes survivantes des violences et la résilience des jeunes et des acteurs de la lutte face à la violence en temps de Covid-19.
Fonds Genre Sahel
Contribuer à l’égalité femmes-hommes à travers l’appui aux organisations de la société civile en Afrique de l’Ouest francophone.
Les OSC locales, en tant qu’acteurs clés, constituent un terreau fertile pour donner une plus grande place aux femmes dans la vie publique et citoyenne. Le Fonds Genre Sahel vise à accompagner ces organisations dans leurs engagements sur l’égalité femmes-hommes à travers un appui financier pour la mise en œuvre d’une initiative innovante, un renforcement de leurs capacités techniques et organisationnelles et une mise en réseau permettant le partage des bonnes pratiques et la capitalisation de leurs expériences à l’échelle nationale et régionale.
Les objectifs du Fonds Genre Sahel
- Favoriser l’émergence d’initiatives œuvrant pour l’égalité femmes-hommes avec une approche intégrée et portées par des OSC locales.
- Améliorer durablement les capacités socio-organisationnelles, financières et en matière de genre des OSC locales.
- Contribuer à une meilleure articulation des acteurs de la société civile ainsi qu’à la capitalisation de bonnes pratiques en matière de genre.
Les cinq thématiques du Fonds Genre Sahel
- La prévention et la prise en charge des violences de genre avec focus sur les mutilations sexuelles féminines.
- Le soutien à la participation égalitaire des femmes et des jeunes dans les espaces de médiation, de gestion de crise et de gouvernance.
- L’accompagnement économique des jeunes femmes en particulier déscolarisées.
- L’éducation à la santé de la reproduction.
- L’accès et le maintien des jeunes filles à l’école avec un focus particulier sur les causes d’abandon et d’absentéisme liées au genre.
Le Fonds Genre Sahel en chiffres
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Mois d'activité
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Pays
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Initiatives innovantes
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Organisations de la société civile
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Plateforme d'échanges
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Bénéficiaires directs dont 11.900 femmes
Un Fonds, trois composantes
Fonds d’appui à des projets innovants
•Sélection des initiatives innovantes pour l’égalité femmes-hommes portées par des OSC locales.
• Accès à un fonds de refinancement visant à assurer la continuité des projets appuyés et le passage à l’échelle des organisations porteuses.
Renforcement des capacités des OSC
• Diagnostic participatif des besoins internes et analyse des enjeux externes de chaque OSC en lien avec le genre.
• Formulation participative d’un plan d’action interne en fonction des priorités identifiées lors du diagnostic.
• Mise en œuvre d’un plan commun de renforcement des capacités des OSC avec l’organisation d’ateliers de formation individuels et en groupe sur des thématiques spécifiques (genre, gestion, collecte de fonds, communication, plaidoyer, finance…).
• Atelier de diffusion des initiatives pour partager les résultats obtenus et les bonnes pratiques acquises dans chaque OSC.
Mise en réseau et capitalisation d’expériences et des bonnes pratiques
• Mise en relation des OSC entre elles et avec les autres acteurs et partenaires institutionnels engagés sur les questions de genre.
• Création d’une plateforme d’échanges permettant la capitalisation d’expériences et le partage des bonnes pratiques.
Les OSC soutenues par le Fonds Genre Sahel
Casamasanté Sénégal
Avec l’initiative ELLE = IL, Casamasanté Sénégal poursuit la conduite du changement entamée ces deux dernières années et la complète avec une approche holistique.
BDM Mauritanie et AMCS
BDM M et AMCS ont créé un projet d’amélioration des niveaux d’influence et de pouvoir des femmes du Brakna Ouest.
AFPAT
L’Association des Femmes Peules et Peuples Autochtones du Tchad (AFPAT) a développé une initiative pour les femmes autochtones des zones rurales.
CSVVDH et ATED
Le CSVVDH et l’association ATED ont créé en Mauritanie l’initiative innovante : Sawt el Maraa Erriviya.
WIM Sénégal
Wim a développé un Projet d’Appui à la Réduction des Inégalités (PARI) de Genre dans les établissements scolaires et les communautés impactées par les activités minières de Kédougou et Matam.